vendredi 8 septembre 2017

Analyse des ordonnances Macron - 3/4 - Ordonnance relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales



Dans toutes les entreprises de plus de 50 salariés, le comité d’entreprise, le CHSCT et les délégués du personnel vont fusionner en une instance unique appelée « Comité social et économique ». Le périmètre de mise en place du CSE est celui des CE. L’établissement qui a un caractère distinct au sens des délégués du personnel pourra seulement avoir des représentants de proximité si un accord le prévoit.

Cette structure pourra toujours déclencher des actions en justice et solliciter des expertises. Mais elle devra s’acquitter d’une participation financière « forfaitaire » de 20 % du coût des expertises, hormis pour celles relatives au PSE et aux risques graves et à la consultation annuelle sur la situation économique et financière qui resteront prises en charge à 100 % par l’employeur.

  1. Possibilité de contester l’expertise et le choix de l’expert par l’employeur. 
  2. Le fonctionnement et le budget seront revus à la baisse. 
  3. Le nombre d’élus et les heures de délégation seront décidés par décret (Attention danger)

La formation CHSCT sera prise en partie sur le budget de fonctionnement.


  • Formation économique des membres du CSE

Cette formation peut être aujourd’hui renouvelée tous les 4 ans. C’est fini : ce sera une fois et basta !

POUR CONCLURE :

La fusion des IRP remet en cause la représentativité et la possibilité donnée aux salariées de se défendre lors de leur parcours professionnel.

Le plus à craindre, est la disparition des CHSCT, une des principales instances dans laquelle les salariés avaient un réel pouvoir de décision et de contrainte pour améliorer leur santé et leur sécurité.

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