lundi 23 octobre 2017

LUTTE GAGNANTE : des agents exploitations électricité Enedis sur Charles de Foucault à Nancy (54) en lutte du 14 au 18 septembre 2017

12 agents sur 12 (100% de grévistes) ont porté leurs cahiers revendicatifs construits en AG (avec le syndicat) autour de la perte du pouvoir d'achat, l'emploi et les conditions de travail.

Après 3 jours de lutte, la direction DR LORRAINE ENEDIS (960 agents) signe un protocole de fin de conflit sur :
  • la prise en compte de la perte de leur restauration d'entreprise par une compensation financière de 3000 € dans l'attente d'un nouveau contrat pour un nouveau restaurant d'entreprise, 
  • d'une délimitation d'une zone d'indemnités de déplacements et d'une zone de travail, 
  • de plus ils obtiennent la mise en œuvre d'accords signés par la CGT concernant la compensation financière calculée sur la perte d'un équilibre vie privé/vie professionnelle (allongement du temps de trajet et compensation de l'usure du véhicule, 
  • pour finir la prise en compte de leur projet professionnel et engagement de l'évolution de leur rémunération dans les années à venir.

La cerise sur le gâteau, sur les trois jours de grève seulement 5h de décomptées !

vendredi 20 octobre 2017

Elections CMCAS 2017 : des activités sociales qui assurent !



L’offre assurantielle est une des activités sociales prévues dans le Statut National des personnels des IEG pour les salariés, les retraités et pensionnés des IEG.

L’objectif de la FNME CGT est de gagner une couverture complète de tous les aléas de la vie (accident, maladie, infirmité, dépendance, obsèques). 

Les  réponses  solidaires  de  la  Sécurité  Sociale  ne  sont pas à la hauteur des besoins. Pire, elles sont lentement déconstruites au gré des gouvernements successifs par les différentes réformes. 

Si la FNME CGT continue d’agir pour contrer ces dérives, elle se doit aussi d’apporter des réponses immédiates aux besoins de solidarité. Dès lors, les assurances apparaissent comme une solution pertinente, venant compléter ou renforcer les différents dispositifs  de  solidarité.  

C’est  dans  cette  visée  que se construisent tous les contrats et assurances proposés par les activités sociales.

La  CCAS,  dans  le  cadre  de  l’Activité  Sociale  Assurances,  propose  des  offres  d’assurances-groupe  pour  les  personnes  et  les  biens.  Ces  contrats  ont  la particularité d’offrir les meilleures garanties aux meilleures conditions tarifaires en comparaison du marché. 

De plus, le contrat groupe et cette relation privilégiée avec les assureurs, permettent en outre d’agir et d’accompagner efficacement  les  assurés,  par  exemple lors des grandes catastrophes naturelles : l’assuré  n’est  plus  seul  face  aux  grands  groupes  d’assurances et de prévoyance.

Les assurances et la prévoyance proposées par les activités sociales ce sont :

120 000 adhérents à  l’IDCP (Invalidité, décès, compléments prestations) pour la prévoyance, auxquels il faut ajouter la dépendance, la garantie obsèques.

105 000 contrats AUTO mais  aussi  Multi  Risques  Habitation, auxquels il faut ajouter les assurances scolaire, chasse.

180 000 bénéficiaires de la CSMR  (Couverture Supplémentaire Maladie des Retraités), qui assure une continuité de la couverture maladie lors du passage en inactivité, avec une contribution financière des Activités Sociales à hauteur de 27 Millions d’euros€.

Les  propositions  de  la  FNME  CGT sur  l’IDCP,  et  notre  action,  ont  permis  de  faire  évoluer  l’offre, qui est à présent tout à fait complémentaire de la prévoyance  obligatoire  de  branche  pour  les  actifs, et améliorée pour les inactifs

Ces dispositions sont devenues réalité depuis le 1er juillet de cette année :

  • Permettre l’adhésion aux garanties Toutes Causes (décès, invalidité, et rente éducation) jusqu’à l’âge de départ en retraite + 12 mois, contre la veille du 60ème anniversaire, 
  • Décaler l’âge terme des garanties Accidentelles (décès et infirmité) de 74 ans inclus à 79 ans inclus,
  • Décaler l’âge terme des garanties Toutes Causes de  67  ans  inclus  (et  71  ans  inclus  si  enfants  à  charge) à 70 ans inclus (et 72 ans inclus si enfants à charge)
  • Les garanties d’IDCP sont ouvertes désormais non seulement aux agents, mais aussi à leur conjoint, enfants, ascendants à charge.


Les autres objectifs que les élus de la FNME CGT avaient fixés ont été atteints en 2017 :

  • Lancement en septembre 2016 de la plate-forme d’accueil  internet  pour  les  prêts  immobiliers  (plus  de 14 Millions de financement de prêts réalisés),
  • Le choix d’un partenaire mutualiste : SOLIMUT Mutuelle de France devient l’assureur du contrat de prévoyance IDCP et est également reconduit sur le contrat CSMR en 2017,
  • L’évolution du site internet qui met à disposition des internautes une multitude d’informations relatives à tous ces contrats : les garanties, et populations  couvertes,  une  aide  pour  l’adhésion,  ou  les  modifications avec des simulateurs, les formulaires téléchargeables, un e-Learning permettant de faire le point sur ses connaissances en assurances, des vidéos...


La FNME CGT continuera d’agir pour améliorer  ces  prestations  et  pour  construire   de   nouvelles   réponses   solidaires. 



Avec la CGT, vous êtes au cœur des activités sociales !

SOLIDARITÉ, PROXIMITÉ ET INNOVATION. 
 
VOTEZ CGT !


mardi 17 octobre 2017

JEUDI 19 OCTOBRE : RESTONS MOBILISES. Manifestation inter-professionnelle à partir de 11h30 Préfecture à Laval.


Gel des Salaires et Pensions, hausse de la CSG, baisse des moyens bénévoles dans les activités sociales,  
baisse des droits familiaux, fiscalisation des frais… 

Employeurs et Gouvernement s’attaquent tous azimuts à notre REMUNERATION !

Bénéfices et dividendes records… Accroissement des richesses pour les plus riches…
Depuis quelques années les inégalités repartent à la hausse. Nos secteurs professionnels sont directement concernés comme le montre l’indécente augmentation de salaires des dirigeants de Grdf ou les mesures d’austérité salariale et de pensions dans nos entreprises et branches professionnelles. 

Pour la FNME CGT la relance passe mécaniquement par le pouvoir d’achat des salariés et pensionnés et par une juste rémunération du travail. Salaire d’embauche minimal à 1800 € et véritables augmentations salariales sont une nécessité pour l’ensemble des salariés, comme la réévaluation de 200 euros de la grille de salaire des IEG.

Il n’est plus acceptable que les travailleurs subissent les conséquences sur leur pouvoir d’achat des choix stratégiques d’entreprises catastrophiques ou de décisions  gouvernementales créant du dumping social entre entreprises.

La loi travail XXL ne fera qu’accroître les distances avec les grilles de salaires de branches et avec nos repères salariaux de branche. Tous les travailleurs et retraités sont concernés par la hausse de la CSG de 1,7% ! La compensation pour les salariés du privé (Chez nous AREVA, CEA, Total, etc.) se fera par étape, sans que l’année 2018 ne soit intégralement compensée. Pour les salariés des IEG et des Mines, la facture s’annonce lourde : 1,7% de CSG et 1% d’inflation donne moins 2,7% de salaire, soit la suppression d’un NR pour toutes et tous dans les IEG !

Dans les IEG, hausse de la CSG et hausse de l’inflation 
annoncent la perte sèche d’un NR par salarié ! 

Les retraités ne feront pas l’objet de mesures compensatoires et verront donc une perte sèche de 1,7% de leurs pensions… Dans le même temps, le gouvernement supprime
l’Impôt sur la fortune, supprime l’impôt sur le patrimoine en action… Le Gouvernement effectue une vrai politique pour les riches sous la baguette du MEDEF… Les employeurs dans les négociations d’entreprises ou de branche professionnelle se sentent inspirés des décisions MACRONiques… 

Dans les IEG la négociation sur les droits familiaux est stoppée car jugée trop progressiste (la FNME CGT ne partage pas ce point de vue…) et concernant les moyens bénévoles les propositions des employeurs sont très loin de la réponse aux besoins affichant une baisse de plus de 30% de ce qui est actuellement consommé.
Les moyens bénévoles dans les activités sociales c’est surtout le temps qui permet aux élus, aux bénéficiaires de faire fonctionner leurs activités sociales (élus dans les conseils d’administration, en SLVie, convoyages, encadrement de séjours, etc.).

Réduire d’autant les moyens c’est directement s’attaquer aux Activités Sociales des
IEG et au salaire socialisé ! Avec cette proposition les employeurs font le choix de la dégradation avec la fermeture des SLVies, l’éloignement des Cmcas, la baisse
des offres CCAS de vacances, de solidarité, de loisirs…

Le syndicat Energie 53 appelle 
l'ensemble des agents à faire grève à minima 2 heures
ce jeudi 19 octobre et à rejoindre la manifestation.

Rendez-vous 11h30 face à la Préfecture à Laval.

vendredi 13 octobre 2017

Conseil de surveillance ENEDIS : La place de la CGT confortée

Avec 49,51 %, la CGT reste de loin la première organisation syndicale à ENEDIS (inclus service commun ENEDIS et GRDF). Ce résultat est supérieur à celui enregistré lors des dernières élections de représentativité de 2016 (48,05%).

Retour en images sur le mouvement du 10 octobre 2017

Les syndiqués et militants du syndicat énergie 53 se sont mobilisés à l'appel de l'intersyndical des salariés de la fonction publique le 10 octobre dernier. Ils sont venus grossir les rangs pour faire converger les mots d'ordre et les revendications de l'ensemble des salariés contre les ordonnances et les mesures libérales du gouvernement Philippe-Macron. Nous étions presqu'un millier de personnes.

Ne relâchons pas notre engagement ! 
Le nombre est notre force ! Le nombre bientôt fera loi !




vendredi 6 octobre 2017

Les élections au conseil de surveillance d'Enedis ont débuté hier jeudi 5 octobre, participez dès aujourd'hui !

Vous avez une semaine jusqu'au jeudi 12 octobre 2017 pour voter. 

Munissez-vous des codes qui vous ont été envoyés par la poste les 22 et 29 septembre dernier et connectez-vous à l'adresse suivante : https://enedis-votes.voxaly.com

Pourquoi voter pour les représentants de la CGT ? Voici le bilan de la dernière mandature et le programme.

NOTRE BILAN

Durant les 5 années de la mandature vos élus CGT ont porté votre voix au sein du conseil de surveillance d’Enedis.

L’Europe, les pouvoirs publics successifs, les entreprises du marché énergétique appâtées par les profits, certains de nos dirigeants… La liste des tenants d’une libéralisation à outrance du marché de l’énergie est longue ! Face à ces attaques, nous avons défendu notre modèle industriel pour éviter la casse de notre entreprise. 


Par ailleurs, la plus grande vigilance est nécessaire aujourd’hui pour que les nouveaux acteurs du découpage territorial (métropoles, réseaux fermés…) ne viennent fragiliser un équilibre aujourd’hui profitable à tous.


Nous avons exigé d’être auditionné par la Commission de Régulation de l’Énergie pour réclamer un tarif d’utilisation réseau public d’électricité de distribution (TURPE 5) qui sauvegarde la péréquation tarifaire et l’égalité de service sur tout le territoire, contribue à l’aménagement du territoire, chère à nos valeurs de service public.


Nous avons exigé du régulateur qu’Enedis puisse bénéficier d’un tarif d’acheminement qui permette de réaliser les investissements nécessaires sur le réseau de distribution, et d’avoir les moyens matériels et humains nécessaires à l’accomplissement de nos missions de
service public.


Nous avons milité pour que les gains de productivité demandés par le régulateur, et acceptés par Enedis, ne se traduisent pas par des suppressions de personnel mais au contraire par une trajectoire des effectifs revue à la hausse.


Sous pression du Groupe EDF, Enedis revient sur les fondamentaux de son projet industriel et social dans le seul objectif de dégager une rentabilité financière supérieure au bénéfice de son actionnaire. Ce n’est pas acceptable !


C’est pourquoi nous avons combattu le plan à moyen terme présenté en conseil de surveillance en décembre 2016 qui marquait une rupture avec la politique menée ces 7 dernières années : toutes les trajectoires devaient être revues à la baisse dès 2017 comme, par exemple, les emplois dans le tertiaire, la clientèle et les fonctions centrales, la rémunération, les achats, le report de certains programmes d’investissements.


La prise de conscience des salariés des dangers de ces nouvelles orientations suite à nos alertes a débouché sur le conflit du début de l’année 2017. Nous avons alors été le relais des revendications des salariés qui ont obtenu une réorientation des objectifs de ce plan moyen terme en termes d’effectifs, de reconnaissance et salaires, de maintien de notre présence territoriale.


Durant ces 5 années, nous avons défendu avec constance les salaires et le développement industriel plutôt que la hausse des remontées de dividendes exigées par notre actionnaire unique, l’État, et qui mettent le distributeur en difficulté financière.

 
Nos arguments ont convaincu et permis une baisse de ceux-ci en 2014 de l’ordre de 100 millions d’euros ! Ce n’est pas rien même si nous devons depuis continuer à dénoncer sans relâche cette dérive. 


Durant ces cinq années qui ont vu naître le compteur Linky, nous avons milité pour un encadrement du volet social de ce projet en s’assurant que ce dernier ne délaisse ni les agents d’Enedis et ni les prestataires.


Comme le démontre ce rappel succinct de notre action durant ces cinq dernières années, vous pouvez compter sur vos élus CGT au conseil de surveillance pour continuer à être les lanceurs d’alerte et pour porter notre rôle d’entreprise citoyenne… Continuer à être votre voix, vos oreilles et vos yeux au plus haut niveau de l’Entreprise.

NOTRE PROGRAMME ET LES PERSPECTIVES 

POUR LES 5 PROCHAINES ANNEES
  • Nous refusons toute remise en cause des acquis et droits sociaux des salariés.
  • Nous militons pour le maintien du modèle actuel du distributeur, Service Public National de la Distribution d’Électricité, au service des usagers et exemplaire socialement.
  • Nous travaillerons pour conforter et renforcer le service commun.
  • Nous ne sommes pas associés aux manoeuvres de propagande de la direction pour désigner des boucs émissaires externes, responsables de tous nos maux, et ainsi dédouaner l’entreprise et le Groupe de leurs propres responsabilités… D’autres s’en chargent très bien… La CGT est constante et ne passe pas selon les circonstances et les interlocuteurs d’un discours social à des actes concrets qui valident des options libérales. C’est pourquoi la CGT ne s’est pas associée au recours devant le Conseil d’État concernant le tarif TURPE 5 initié par Enedis : le tarif établi sur la base des hypothèses d’Enedis elle-même lui donne les moyens pour assurer normalement son activité sans faire peser sur les usagers des hausses trop importantes de leurs factures… C’est donc bien Enedis qui décide de faire remonter plus de dividendes à sa maison mère et fait le choix de priver de cette ressource certains secteurs de notre entreprise !
  • Nous chercherons à assurer un équilibre entre la nécessaire solidarité au sein du Groupe et la garantiedu respect des intérêts du Distributeur et de ses salariés.
  • Nous proposerons le retour à un projet industriel et social permettant d’assurer une qualité de service de haut niveau, seul moyen de garantir la pérennité de notre modèle, et cela au meilleur prix pour les usagers.
  • La CGT exigera de l’État qu’il prenne ses responsabilités au travers du contrat de service public actuellement en renégociation avec Enedis.
  • Nous réclamons qu’il réoriente les objectifs du distributeur : pour passer d’une priorité à la progression de sa rentabilité financière à une priorité de service public à l’équilibre financier.
  • Nous exigeons aussi des garanties sur le maintien de la présence d’Enedis dans les territoires avec ses missions de service public.
  • Nous demanderons une juste répartition des richesses créées par les salariés, par une augmentation des salaires et des taux de promotion, mais aussi par le maintien d’une trajectoire d’emploi ambitieuse.
  • Nous voterons contre une augmentation des salaires des dirigeants, considérant que leur niveau actuel est trop élevé par rapport à celui des autres salariés. Nous conditionnerons leur évolution au regard de celle de la grille des salaires de l’ensemble des salariés.
  • Nous exigerons une répartition équilibrée des collèges de salariés, en lien avec nos activités professionnelles, pour remettre réellement en route l’ascenseur social à Enedis.
  • Avec l’arrivée du numérique, l’ouverture d’une négociation obtenue par la CGT va s’engager sur ces nouveaux métiers. Nous continuerons à défendre et valoriser tous les métiers en lien avec nos activités professionnelles.